Une sportive enchaînant les compétitions
Malgré son jeune âge, elle est déjà sacrée championne olympique aux J.O. de Pyeongchang en 2018. Elle est aussi double championne du monde en 2017 et 2019 et deux fois vainqueur du classement général de la coupe du monde en 2018 et 2019.
Sa victoire aux Jeux olympiques de Pyeongchang l’a particulièrement marquée, comme elle nous l’explique : “Les J.O., c’est le Graal pour un sportif. C’est la compétition que l’on attend avec impatience tous les 4 ans. C’était mon rêve de les remporter !” Malgré cette soif de compétition et ses nombreuses victoires, la championne ne se focalise pas sur son palmarès personnel : “Ce n’est pas forcément un objectif d’avoir le plus beau palmarès français, je fais surtout ça pour moi et pour faire parler de ma discipline, pour la faire connaître et pour donner envie aux gens de s’essayer au ski de bosses”.
La saison prochaine s’annonce plutôt calme pour Perrine. Il lui faudra attendre 2 ans pour les prochains championnats du monde et 3 ans pour les J.O. de Beijing.
Le ski de bosses : passion et entraînement vont de paire
Pour exceller dans ce sport, la motivation est le meilleur atout. Perrine nous confie les clés de sa réussite : “D’abord, il faut être passionné. On fait du ski parce qu’on aime ça au départ. Il faut toujours garder cet esprit-là, même plus tard, en compétition. Il ne faut pas avoir peur des charges de travail dans le sport de haut niveau, surtout si on a l’objectif d'être champion. Il faut beaucoup s'entraîner et beaucoup travailler.” Et avant chaque compétition, le plus important est de savoir rester dans une bulle positive et de se concentrer sur l’épreuve à venir : “Avant chaque compétition je suis vraiment concentrée sur ce que je dois faire sur la piste et sur les petits points à améliorer, je suis focalisée sur ça. J’essaye d’éviter d’avoir des pensées négatives, je veux rester dans ma bulle positive”.
Perrine a pour habitude de s’entraîner au centre national d’Albertville pour la musculation et au Glacier de Tignes, dans les Alpes, pour les entraînements de ski. En fonction des objectifs et de la saison, le nombre d’heures d’entraînement peut ainsi aller jusqu’à 5 heures par jour : “Pour un stage d’entraînement, ça va être à peu près 3h de ski le matin et 2h de sport l’après-midi.”
En plus des prochaines compétitions à venir, son rêve est de skier un jour en Himalaya. Vous l’avez compris, le ski prend une très grande place dans sa vie. “C’est une organisation à avoir pour concilier ça avec ses proches et pouvoir quand même passer du temps avec sa famille et ses amis.” explique-t-elle. “J’essaye de faire du ski avec mes amis mais c’est parfois compliqué, lorsque la saison se termine, je retourne à l’école, donc je manque souvent de temps mais c’est important de trouver des moments pour profiter de faire du ski pour le plaisir et pas seulement pour les compétitions”.